ENFANT ABUSES : L'isolement du parent protecteur

La stratégie: rendre le parent protecteur non crédible en l'étiquetant d' « aliénant » pour son enfant, c'est-à-dire atteint du « syndrome d'Aliénation Parentale »

ISOLEMENT DU PARENT PROTECTEUR

Le parent protecteur, se fiant à la justice de son pays et aux institutions d'aide pour l'enfance, va avoir le réflexe, comme n'importe quel autre parent se retrouvant dans cette même situation, de s'adresser à celles-ci afin de leur confier les révélations d'abus de son enfant et espérer la mise en place urgente des mesures d'aide pour celui-ci. Hélas, le parent protecteur va vite se rendre compte de sa grande solitude face à l'aide qu'il souhaite apporter à son enfant, surtout lorsqu'il comprendra que les pervers institutionnalisés souhaitent le séparer de celui-ci et l'incriminer d'une « pseudo-dangérosité » afin de le discréditer et d'étouffer la vérité des actes criminels commis sur son enfant par les membres du réseau pédophile.

Comment isoler le parent protecteur c'est-à-dire celui qui souhaite protéger son enfant de la violence sexuelle qu'il a subie ?

Les objectifs visés par les pervers institutionnalisés sont identiques à ceux visés pour isoler l'enfant victime d'abus sexuels ; à savoir :

Isolement psychologique : rendre le parent protecteur non crédible en l'étiquetant d' « aliénant » pour son enfant, c'est-à-dire atteint du « syndrome d'aliénation parentale ».
Le SAP a été défini en 1986 par Richard Gardner, professeur de pédopsychiatrie à l'université de Columbia. Selon lui, il s'agit d'un désordre psychologique qui atteindrait l'enfant lorsque l'un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un « lavage de cerveau » visant à détruire l'image de l'autre parent. Lorsque l'opération réussit, l'enfant rejette ou diabolise ce parent qu'il aimait auparavant, et fait indissolublement corps avec le parent aliénant, conformément au désir de celui-ci. Cette théorie est dangereuse non pas dans son fondement mais dans l'utilisation qu'en font les pervers institutionnalisés afin de procéder à l'éloignement du parent protecteur de son enfant. En effet, cette théorie est souvent utilisée dans les procédures judiciaires comme stratégie pour discréditer le parent protecteur et, de cette façon, rendre peu crédible les révélations d'abus de son enfant. Les pervers institutionnalisés diront que le parent protecteur a une « relation fusionnelle » avec son enfant, qu'il est « aliénant » pour lui et donc « dangereux ». De cette façon, on procédera au placement de l'enfant en institution afin de l'éloigner du parent protecteur. Cette théorie sera utilisée dans les cas ou' il n'y a pas de signes physiques d'abus sur l'enfant.

En revanche, dans les cas d'enfants victimes d'abus sexuels ou' il y a des signes physiques de ces abus (fissures anales, vulvites et vaginites, lésions de l'hymen), les pervers institutionnalisés diront que le parent protecteur est atteint d'une maladie psychiatrique : « le syndrome de Münchausen par procuration ». Ce syndrome décrit un trouble du comportement d'un adulte envers un enfant : la maltraitance de l'adulte sur l'enfant qui consiste en la production volontaire de symptômes physiques ou psychiques.

De cette façon, en taxant le parent protecteur d' «aliénant » ou de « malade dangereux », il sera plus aisé, pour les pervers institutionnalisés, de le séparer de son enfant. L'abus de ces deux théories dans les procédures judiciaires ajoutera un autre traumatisme à l'enfant puisqu'il n'est pas cru dans son dramatique récit et est donc totalement nié dans sa souffrance et la violence qu'il a subies.

Isolement physique et/ou géographique: cette seconde étape est consécutive à la première (isolement psychologique). Dans ce cas, le parent protecteur, nommé « dangereux » par les pervers institutionnalisés sera isolé dans un centre psychiatrique ou un établissement carcéral .

Isolement social et professionnel: cette troisième étape est consécutive aux deux précédentes (isolement psychologique et physique et/ou géographique). Le but recherché des pervers institutionnalisés est d'isoler le parent protecteur de son tissu social et familial de référence : détériorer son identité psychologique, sociale et professionnelle. Les frais de procédures et le harcèlement juridico-institutionnel envers le parent protecteur augmenteront sa détresse psychologique et économique. Les frais de procédures judiciaires est un autre moyen utilisé par les pervers institutionnalisés pour étouffer la manifestation de la vérité des crimes infligés sur l'enfant victime, en freinant le parent protecteur dans la continuation de ses actions judiciaires.