Mobilisation des magistrats … indignation !

Parce que tous les jours des citoyens se plaignent de jugements indignes assénés comme des couperets sur leurs vies, sans qu'il soit possible, à moins de longues et coûteuses procédures, de remettre en question ces jugements parfois arbitraire, parfois iniques, que nous trouvons parfaitement indigne cette mobilisation d'une justice qui se dit sans moyens, mais qui omet de parler de "responsabilité" professionnelle , d'une certaine" moralisation" de la profession, ou d'un fonctionnement "auto-protégé" d'une caste toute puissante. Rien ne trouble ces défenseurs d'un concept "justice", qu'ils rendent " au nom du Peuple " sois dise…

Rappelons que la France est l'un des pays européens qui rechignent le plus à sanctionner ses magistrats, elle se situe en toute fin de peloton, avec 1,5 sanction pour 1000 magistrats.

Le rapport de la Commission européenne note que la sanction la plus fréquemment infligée à travers l'Europe est.... la réprimande!!

Lire : Union Européenne : les juges français sont les moins sanctionnés

Pascale du coté de Brest attend que la justice soir définitivement «sérieuse» !

Séparée d'avec le père de ses deux fils, elle attend depuis des mois la révision d'une ordonnance qui met à mal l'équilibre de ses enfants…

Extrait de l'article de Stéphane Siohan

Après la séparation, nous avons opté pour une garde à l'amiable, qui se passait plutôt mieux que mal, indique Pascale. La situation s'est envenimée lorsque j'ai rencontré quelqu'un il y a deux ans. Ça a beaucoup affecté mon ancien compagnon et pris des proportions très graves

" Le jugement est prononcé fin avril: "La garde alternée a été accordée, ce qui n'était pas un problème en soi. Ce sont les "détails" qui ont posé problème. Ils accordaient au père un week-end sur deux et tous les mardis soirs et mercredis".

Plus que cela, c'est le caractère kafkaïen de la décision qui choque cette maman.

"Le mercredi, je ne récupère qu'un des garçons, l'autre reste chez son père un mercredi soir sur deux. Chaque second week-end du mois, un seul des deux part chez son père. La décision a été très déstabilisante pour les garçons qui ne comprennent pas ce traitement différentiel."

(..) Ça a beaucoup déstabilisé Benjamin, en grande section. Toute l'année, il a été suivi par des psychologues scolaires."

Pascale se conforme au jugement, mais la relation avec son concubin dégénère: des mots blessent, des mains se lèvent, Pascale esquive. À bout, l'été dernier, elle ne présente pas les petits à leur père.

Le 12 juillet 2010, Pascale a écrit au procureur de Morlaix, joignant au pli deux PV pour "violences constatées". Pas de réponse. En novembre2010, elle demande une expertise médico-psychologique sur toute la famille, afin d'apporter des éléments de compréhension au tribunal. "J'ai versé un chèque de 450 euros à un expert de Brest, chèque encaissé immédiatement, mais je n'ai jamais eu de nouvelles de ce monsieur..."

Malgré la fatigue nerveuse qui gagne, Pascale arrive encore à faire la part des choses: "Je n'incrimine pas les personnes, c'est le système qui ne marche pas bien."

Source: Le Télégramme 15 mars 2011

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Notre commentaire..

Que le système dysfonctionne c'est une chose -et c'est assez courant de le constater- mais le jusqu'au-boutisme de ce parent qui se fout de la souffrance de son enfant, est parfaitement égoïste et belliqueux !

Car, rappelons le, les ordonnances rendues le sont "à défaut d'une meilleure entente entre les parents", de fait ils sont libres ou non de l'appliquer. Pourquoi l'appliquer quand ce n'est manifestement pas bien supporté par les enfants ??

Alors, qu'un juge " délire " dans les ordonnances qu'il rend, c'est déjà insupportable, car il s'agit de la vie d'enfants quand même, de LEUR INTERET, mais, qu'un parent fasse exprès d'imposer cette invraisemblable séparation décrétée par la loi, sans vouloir voir les dégâts que cela engendre, nous appelons cela de la violence institutionnelle doublée de violence moral de la part de ce parent.